Contenu passionnant sponsorisé par Zeiss
Durant 2 mois, j'ai eu le plaisir de tester une technologie de verres optiques commercialisée par la société Zeiss.
Baptisée Digital Lenses, cette nouvelle gamme de verres a pour objectif de diminuer la fatigue visuelle chez les utilisateurs de plus de 30 ans qui utilisent régulièrement des smartphones, tablettes et ordinateurs portables.
Ça tombe bien, je suis pile dans la cible ! Et maintenant que les présentations sont faites, voici mon petit compte rendu sur ces verres qui promettent jusqu'à 4 fois moins de fatigue visuelle.
Quand on travaille beaucoup sur ordinateur ou qu'on passe des heures à lire sur sa tablette, il peut arriver qu'à un moment, on ressente une gêne visuelle. Cela peu se matérialiser par une vision qui se trouble, voire pour les plus furieux qui devient double.
Ça m'arrive assez rarement, mais il m'arrive effectivement de voir flou en fin de journée, ce qui me pose un sérieux souci pour continuer à bosser. Et là, rien à faire à part attendre que ça passe.
Voilà à quoi ressemble mon écran en fin de journée.
(Réalisé sans effets spéciaux !)
D'autres symptômes peuvent être des maux de tête, ou une sensation de sécheresse, voire de brulure des yeux.
Le mieux si vous ressentez certains de ces symptômes, c'est quand même d'aller en causer à votre ophtalmo et de ralentir un peu sur le smartphone ou le PC (et faire des pauses !!!)
En moyenne, un français passe 5h par jour devant un écran et si vous êtes aussi accro que moi, ça doit plutôt tourner dans les 12h à 15h par jour.
Et contrairement à la télévision qui se trouve à une bonne distance, le smartphone, la tablette ou l'ordinateur portable forcent assez souvent sur le port de tête, pouvant entrainer des douleurs au niveau du cou ou des maux de tête en fin de journée.
Ces écrans qui sont proches de nos yeux, beaucoup plus proches que lorsqu'on lit un livre, ce qui sollicite énormément nos yeux.
A gauche, le lecteur de livre. A droite, l'utilisateur de smartphone.
Et comme nous regardons en moyenne notre smartphone toutes les 6 minutes, on demande énormément à nos yeux qui doivent s'accommoder sans cesse. On appelle d'ailleurs cela du "rock accommodatif"
Vision de près, vision de loin... Rock n roll, baby
Cela est encore plus violent lorsqu'on est en train de faire autre chose en même temps (regarder la TV, marcher dans la rue...etc) et qu'on doit passer d'une vision de loin à une vision de près rapidement et en permanence.
En moyenne, les français utilisent leur tablette
50% du temps devant la TV.
Et regardent leur smartphone toutes les 6 minutes... Hallucinant, non ?
Mais avant de vous en dire plus sur les verres, j'ai trouvé intéressant de creuser un peu côté fabricant, car si vous vous intéressez un peu à la photo, vous connaissez forcément la société Carl Zeiss.
Fondée en 1846 en Allemagne par l’ingénieur du même nom, la société se concentre, dès sa création, sur la fabrication de lentilles optiques.
Suite au décès en 1847, du docteur Friedrich Körne, le mentor de Carl Zeiss, ce dernier décide alors de consacrer l’activité de son entreprise à la fabrication de microscopes.
Ce n’est qu’après le décès de son créateur en 1888, que la société étend ses activités. En 1900 Carl Zeiss rachète Palmos AG, un fabricant d’appareils photos et conçoit dès 1902 son premier objectif d’appareil photo.
En 1912, ce sont les premiers verres de lunette à symétrie axiale qui sont lancés en Allemagne. Ces verres permettent à son porteur de voir net, sans avoir à regarder en face de soi. Fini les bords flous qui obligeaient à tourner la tête.
En 1923, la société construit le premier planétarium à projecteur. En 1935, elle met au point l’un des premiers traitements anti-reflet pour ses lentilles et c’est en 1959 qu’elle applique ce procédé anti-reflet aux verres de lunette.
En 1969, c’est un objectif Zeiss qui prend la photo du premier pas de l’homme sur la lune lors de la mission Apollo.
En 1970, Carl Zeiss commercialise les premiers verres photochromiques bruns, qui se teintent lorsque la luminosité augmente.
En 1983, la société dévoile le premier verre progressif qui permet de voir loin et prêt sans avoir à changer de lunettes.
Et c’est à partir de 1992 que Zeiss commence à concevoir des machines qui permettent de personnaliser les verres de lunettes en fonction de leur porteur.
Puis en 2012, c’est l’apparition d’un traitement anti-rayure, le plus résistant qui soit.
Maintenant, on retrouve des optiques Zeiss dans les appareils photo, les caméras ou les smartphones de marque Nikon, Sony, Nokia, Canon, Logitech et bien d'autres !
Avec les verres Digital Lenses, Zeiss promet jusqu'à 4 fois moins de fatigue visuelle et une mise au point 2 fois plus rapide (Souvenez vous, le fameux "Rock Accomodatif").
Alors évidemment, je suis bien dans la cible car j'ai plus de 30 ans, et je suis un gros utilisateur de smartphone et d'ordinateurs et c'est après 2 mois de tests, je peux vous donner mon avis sur ces verres.
Concernant la fatigue visuelle, c'est impossible pour moi de vous dire si j'ai ressenti un quelconque effet. Je n'ai pas vu tout flou depuis que je les ai mais comme ce n'était pas systématique avec mes anciens verres, je ne peux pas dire si c'est grâce à cette techno ou si c'est parce que je traine moins sur l'ordi le soir.
Et n'étant pas sensible à d'autres types de symptômes concernant la fatigue visuelle (genre irritation, dessèchement des yeux...etc), c'est impossible pour moi de le quantifier. Désolé ;-)
Par contre, concernant le côté zoom pour éviter le rock accommodatif, là c'est clairement un plus. Histoire d'être plus clair, les Digital Lenses fonctionnent un peu comme des verres progressifs. Au centre du verre, c'est réglé pour voir à une distance normale / de loin. Et si on regarde vers le bas du verre, ça grossit légèrement.
Les lignes de regard passent entre 14° et 35° sous l'axe primaire qui correspond à la vision de loin. La correction change alors légèrement sur ces lignes, ce qui permet de compenser l'hyper sollicitation de l'accommodation.
Mais attention, on est loin de la gêne qu'on pourrait ressentir avec des verres progressifs. En effet, le grossissement est tellement léger, qu'on se demande si on en a pour notre argent :-).
Mais c'est fait exprès... C'est un grossissement très subtil qui permet de passer sur son smartphone sans devoir forcer sur ses yeux. Et là dessus, je peux dire que j'ai trouvé ça plutôt agréable sans non plus ressentir d'effet loupe.
Par contre, là où Zeiss n'a pas vu l'énorme avantage, c'est concernant le GPS en voiture. En effet, quand je conduis, j'ai mon téléphone + Waze sur un support ventouse sur le pare-brise et quand je quitte brièvement les yeux de la route pour regarder mon GPS, c'est assez difficile de voir nettement tout ce qui est écrit sur l'écran. J'avais d'ailleurs fait mon deuil de ces indications écrites trop petites comme le nom des rues.
Mais bonne surprise avec les Digital Lenses, l'accommodation à la vue de près étant plus rapide, j'ai vraiment ressenti un effet notable dans ce cas très précis.
Les innovations réalisées que ce soit en optique, en photographie ou en microscopie, profitent à chaque secteur de l’entreprise. La création d’une lentille ou d’un verre de lunette est un processus complexe qui se déroule en 10 étapes que je vais vous décrire ici. Vous allez voir, c'est passionnant !
Préparation de la commande
Le fabricant reçoit les données concernant la correction des verres et les enregistre sur une puce électronique intégrée dans le plateau de transport qui emmène les 2 verres pré-formés vers la station de travail suivante.
Blocage
Une fois là-bas, les verres sont bloqués afin de s’assurer qu’ils sont dans la position idéale pour être polis par les machines outils. La face avant du verre est alors recouverte d’une laque protectrice, ce qui permet ensuite de "souder" avec un alliage métallique, le verre au support de blocage. Les opérations de mise en forme, polissage, et gravure peuvent alors commencer.
Mise en forme
Comme les verres sont pré-formés dans une phase ultérieure, la face avant ne nécessite pas d’opération. La mise en conformité du verra avec la correction du futur porteur se déroule donc uniquement sur la face arrière du verre. C’est une machine outil qui récupère les données de correction à partir d’un serveur central, qui peut ensuite donner la forme et la correction optique voulue au verre en 90 secondes. La machine fraise la surface du verre avec une précision inférieure au millimètre grâce à un diamant naturel.
Polissage et gravure
Le fraisage a légèrement marqué le verre. Cela nécessite donc qu’il soit poli. L’opération de polissage dure entre 60 et 90 secondes et ne laisse aucune trace visible sur le verre. ainsi la surface correctrice produite lors l’opération précédente est parfaitement conservée. Puis histoire d’assurer l’originalité du verre pour l’opticien, la lettre Z est gravée au laser sur le verre. Je vous rassure, ça ne se voit pas du tout quand on porte les lunettes.
Déblocage et nettoyage
Le verre est prêt ! Il faut maintenant le débloquer et pour cela, on le plonge dans l’eau chaude, ce qui a pour effet de faire légèrement fondre le métal, et permettre un décollement en douceur du support de blocage. Vient ensuite le nettoyage du verre qui est très légèrement brossé, lavé avec des agents nettoyants et de l’eau pure pour ensuite être séché dans une soufflerie. L’opération se rapproche de cette d’un lave auto.
Revêtement
Puis après un nettoyage aux ultra-sons, des revêtements protecteurs (rayure, humidité, poussière…etc) et anti-reflets d’une épaisseur de 2 microns chacun sont appliqués sur le verre. Notez qu’aucun verre de lunette n’est anti-rayure mais en fonction des traitements qu’il subit, il est plus ou moins résistant aux rayures.
J'avais une petite appréhension avant d'avoir ces verres sur le nez, car je craignais un effet "mal de mer" provoqué par la partie progressive des verres.
Mais au final, il n'en fut rien. La zone basse du verre grossit effectivement un peu ce que vous regardez mais c'est tellement léger que ça ne m'a causé aucune gène.
Après comme je vous le disais plus haut, les bénéfices sont difficiles à évaluer. J'ai eu bien un effet "Wahou" avec le GPS mais pour ce qui est de la fatigue oculaire, je n'ai rien ressenti, ni en positif, ni en négatif. Mais comme je n'avais pas de véritables problèmes de fatigue des yeux avant ce test, ceci explique peut-être cela.
Peut être qu'avec une personne ayant des soucis à ce niveau là, l'effet aurait été plus notable ?